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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 10:15

Bon, tout ça pour dire qu'entre-temps, ma bichette est entrée en maternelle, et nous ne dormons toujours pas terriblement bien. Mais elle dort mieux. Ses frères, en revanche, on a vu mieux.

Ils ont six mois, et il y a pile un an, quasi jour pour jour, nous apprenions que si j'étais fatiguée, lourde, et si mon ventre avait si vite pris la forme significative de la grossesse, c'était parce que j'avais deux colocataires dans mon utérus. 

"Et là, c'est le drame". Un peu, oui. Enfin, non. Disons que quand on vous annonce qu'il y en a deux, ce sont d'abord les nerfs qui lâchent. On rit, on jure, on est légèrement incrédule. Par contre, après, dans la rue, on vomit dans une poubelle, et pas à cause des nausées de la grossesse.

Et puis après, on vous parle monozygote, monochoriale, mais biamniotique, quand même, faut pas déconner. Des jumeaux issus du même oeuf. "Mais je n'en ai pas dans ma famille?" - "Ah ben ça, madame, c'est le hasard." 

STT, surveillance, écho tous les quinze jours, déclenchement à 37SA. Reposez-vous, reposez-vous, et surtout: reposez-vous (trop facile).

On passe les cinq mois suivant l'annonce à se préparer à l'idée que deux bébés vont bientôt rejoindre la famille, qui va devenir nombreuse. A vérifier que tout va bien, parce que c'est une grossesse risquée. A soutenir le regard de plus en plus inquisiteur des passants, et à subir gentiment les remarques soulignant la circonférence anormale de son ventre. A répondre "non non, on ne s'y attendait pas, non il n'y en a pas dans la famille, non, on n'a pas eu recours à la PMA, oui, ce seront des jumeaux monozygotes, deux garçons." On se demande comment on tient debout. On a mal partout, et au dos en particulier. On ne parvient plus à dormir, entre les douleurs et l'appréhension.

Mais on est heureux. Oui, oui, vraiment. Bon, ça n'a pas l'air comme ça, avec les cernes. Mais en réalité, on est assez impatients.

IMG_0414.jpg

Et enfin, un jour de douleurs, de fatigue, de ras-le-bol, on vous dit que votre tension n'est pas top, que vous avez des oedèmes, et qu'il va falloir accoucher demain. Demain. Demain. Demain. Demain. Quoi?????!!!!

Et puis... une parenthèse enchantée, un jour étrange, une atmosphère, une bulle, ils naissent, et tout est parfait, ils sont parfaits. Nos fils.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 19:41

Récemment, deux bonnes copines virtuelles/réelles ont accouché de leur deuxième enfant. Il s'agit d'une très bonne nouvelle, évidemment, d'une merveilleuse nouvelle, même.

 

Pourtant, cela me renvoit aux premiers jours avec ma Bichette, ces instants suspendus où tout nous paraît mystérieux, cette impression d'être passée de l'autre côté, et d'être dans un brouillard épais. Beaucoup de questions nous traversent: comment protéger cet être si délicat? Serai-je une bonne maman? Pourquoi elle: ne dort pas, ne mange pas, pleure, se tortille, ne fait pas caca, fait trop caca, ne veut pas mon lait, boit tout le temps? Mais aussi: pourquoi j'ai mal à l'épisio, aux seins, au ventre? Vais-je retrouver ma forme d'avant? Mes vergetures se verront-elles toujours autant? Beaucoup de questions d'ordre physique, pratique. On s'interroge beaucoup, sur tout. La peur est omniprésente. Plus rien n'a d'importance que notre enfant. Et puis... avec le temps, on se rend compte qu'on est toujours vivant. On l'a un peu oublié, mais il y a une vie, dehors, qui continue toujours. Il y a des amis, qui vivent des trucs. Et même s'ils n'ont pas d'enfant, ils vivent des trucs. Et peu à peu, on sort de cette éternelle angoisse, de ces questions à la fois purement matérielles (quelle poussette, quel lait, quels biberons, quel lit) et métaphysiques (qu'est-ce que grandir aujourd'hui? Stimuler or not stimuler? (j'ai dit sTimuler, et pas simuler, hein!)).

Bon, dit comme ça, ça a l'air tout pourri. Alors qu'au contraire, c'est une merveille. Un amour pur, éternel. Mais il faut bien avouer que je n'ai pas été dans le monde réel pendant un sacré long moment. Je commence seulement à reprendre conscience.

 

Avoir un deuxième enfant est néammoins différent, les questions que l'on se pose ont plus un rapport avec les relations: quelles relations vais-je entretenir avec mon nouvel enfant? Quelles relations mes deux enfants vont entretenir? Et surtout, comment ma relation avec mon premier enfant, mon tout petit chou, va-t-elle évoluer?

Je connais déjà un peu ces questions, pour me les être posées d'avance. Mais, même si je me prépare pour une future éventuelle grossesse, je sais que l'émotion tourbillonnante de l'accouchement me submergera, et que je serai perdue, comme la première fois. Alors, j'écoute mes amies raconter ce qu'elles ressentent, et je les admire d'être si fortes et si tendres. Et j'espère pouvoir être comme elles, quand j'attendrai mon deuxième enfant.

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:45

Suite à mon article de la dernière fois (enfin, celle d'avant), j'ai eu quelques réactions et surtout, j'ai réfléchi, un peu. Mais je dois vous l'avouer: la cohérence, ça n'a jamais été mon fort. Je vais un peu dans tous les sens, je ne suis pas organisée,et je change d'avis comme de chaussettes. En plus je suis influençable. Vous saurez tout.

 

Je dis ça, parce qu'en effet, ce que j'ai avoué concernant l'éducation de ma fille n'est pas cohérent. J'en conviens parfaitement, et je n'en suis pas fière. Mais ce que je n'ai pas réussi à exprimer, en fait, c'était mon-notre sentiment d'impuissance, mon-notre sentiment d'être perdus. De ne pas savoir comment protéger notre fille tout en lui laissant la liberté. J'en ai reparlé au papa de bichette.

 

C'était une discussion difficile car elle nous replaçait face à nos faiblesses et à nos peurs. Non, nous ne pouvons protéger bichette de tout. C'est comme ça. Mais que voulons-nous pour elle?

 

Pour mon amoureux, c'est clair: qu'elle puisse s'affirmer, dans la vie. Qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, qu'elle ait toujours le choix, et que ce choix ne soit jamais guidé par la peur. Qu'elle puisse être heureuse, comme elle l'entend.

Quant à moi, je suis d'accord. Mais je pense qu'elle doit savoir aussi vivre en société (il est d'accord mais ajoute qu'elle le sait déjà: c'est vrai). Je pense qu'elle doit apprendre à parler pour exprimer ses sentiments (elle le fait déjà naturellement: bon).

Puis, il a mis sur le tapis toutes nos erreurs: la surprotéger d'un côté, et lui interdire plein de choses parce que "ça ne se fait pas": en effet, c'est vrai, dès qu'elle s'approprie un jouet, dès qu'elle met de la purée partout, dès qu'elle s'amuse à retirer tous les livres de notre bibliothèque, nous avons pour premier réflexe: "Non, il ne faut pas...". Dès qu'elle grimpe sur un truc ou qu'elle joue avec un bidule inhabituel: "attention, tu vas tomber/te faire mal/Non."

C'est vrai, c'est vrai, oui, c'est vrai. Nous avons cette habitude de ne pas faire un pli pour ne pas déranger; et c'est vrai, c'est vrai, ô oui, c'est vrai, il va falloir qu'on lui torde le cou, à cette habitude. Parce que là, on ne peut pas s'empêcher de vivre sous prétexte que ça gêne les voisins. Et lui et moi, nous avons cette tendance.

 

Voilà, pour résumer, ce que je voulais dire l'autre fois. Je crois que je n'ai pas encore su bien l'exprimer. C'est compliqué.

Sachez que ma bichette est d'une douceur exemplaire, même si à la maison, elle est survoltée depuis quelques temps (Terrible Two quoi). Je crois qu'il ne lui viendrait jamais à l'idée de frapper les autres. Et ce n'est pas le message que nous voulons lui transmettre... Nous voulons lui faire comprendre, juste, qu'elle a le droit d'exister autant que les autres, et que s'ils ne le comprennent pas, c'est à elle de le faire comprendre.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 09:00

escargot souris oui d'accord parti attention poupée main doigt bébé au revoir merci non bravo oiseau joue cou lait biberon pipi caca attend poupée livre café coucou lunettes chaussons allez debout tombé coq poussin partout poussette bison pantalon pull chaussures pie atchoum boum miam bip dodo nez bouche oeil genou tête oreille câlin gâteau bateau vélo descendre téléphone allez...

 

Elle a seize mois, et elle est formidable.

 

Elle a des mots dans tous les sens, et chaque jour un peu plus. Nous sommes réellement estomaqués de la voir apprendre si vite, notre petit perroquet des îles, qui répète parfois après avoir entendu une seule fois (on sent la fierté, là).

 

Elle marche, elle trottine, elle lève la cuillère mais en renverse la moitié, elle fait semblant de manger, de nous donner à manger, et à sa poupée/son poupon/son bébé/son chat, elle fait des câlins, des bisous, elle s'accroche comme un petit koala, elle met le boxon dans tous les sens, elle  danse et elle chante: "bateau sur l'eau", "meunier tu dors", et "une souris verte". La première fois qu'on l'a entendue chanter, on a cru que c'était un hasard. Et puis non. Elle chante vraiment. Avec les paroles (approximatives, je vous l'accorde). C'est mon petit pinson, mon petit rossignol, ma mésange adorée.

 

De l 'amour plein le coeur plein la tête plein les mirettes.

 


 

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 08:30

Ma petite Bichette grandit, évolue. Plus un bébé à proprement parler, pas tout-à-fait non plus une petite fille, c'est à la fois encore un être minuscule et fragile qui a besoin de moi, et un être qui s'affirme chaque jour davantage.

 

Alors maintenant, elle sait marcher. Depuis plusieurs semaines, elle se tenait debout, se lâchant de temps à autre mais sans bouger, sans faire de pas, ou un par-ci par-là. Et à la veille de ses 13 mois, elle s'est enfin lancée et a commencé à marcher, vraiment. Et maintenant, elle trottine un peu partout dans l'appartement, ce qui nous donne l'occasion, les multiples occasions, même, de lui dire: "Non". "non", "non", "non", "non", "nooooon".

 

Et bien sûr, maintenant, elle maîtrise parfaitement le "non" (ou "nan", parfois, car nous nous laissons volontiers aller dans la prononciation). "Non" en secouant la tête, le doigt, juste avant de faire la bêtise interdite. "Non", quand on veut la prendre et lui faire un bisou. "Nononononononononononon" quand elle n'est pas contente.

 

Ah oui, car ma jolie bichette est également un minidémon. Mini mais costaud. Qui est parfaitement capable de faire de bons gros caprices devant une foule de personnes, dans un bibliothèque, par exemple. Vous savez, la crise dans laquelle la petite se cambre, tape des pieds, et HURLE "nononononononnnnnnoooooooonnonon!!!!!"? Bon, je l'ai vécu. C'est fait. #check, quoi.

 

Quelle connerie je pourrais bien inventer, moi?

 

Mais à part ses qualités de minidémon, qui sont nombreuses et variées: "non" je ne mange pas de ta purée/compote/trucmuche. Pas ça. Pas ça. Ni ça. Ah, ça? Non. Non. Pfrrrrt! (avec la bouche remplie de purée de préférence), elle sait aussi faire des choses trop croquinochoutes, tellement mignonnes que mon coeur et mes dents fondent.

 

Elle sait FAIRE DES BISOUS. Oui, des bisous, des vrais bisous, sur la joue. (en mode minidémon, elle REFUSE de me faire un bisou, mais en fait des tonnes à: son mouton, son dadou, son papa, sa cuillère, ...). Elle sait également envoyer des bisous avec la main.

Et, elle sait aussi FAIRE DES CÂLINS. Et prononcer le mot câlin, aussi, pendant qu'on y est dans les choses trop mignonnnnnnes.

 

Elle sait dire plein de choses: Caca, dada, dodo, caca, papa, maman, caca, non, pala, caca, avo, ovoi, caca.(as-tu démasqué le message subliminal discret qui se cachait dans cette énumération?)

 

Elle sait applaudir, des mains ET des pieds (mais on n'a pas encore réussi à lui faire faire les deux en même temps: work in progress).

Elle sait danser en se dandinant comme un canard avec sa grosse couche trop mignonne chouchou mignonignonnne.

Elle sait chanter.

Elle sait souffler.

Elle sait jouer de la flûte et de l'harmonica (bon, OK, juste souffler dedans, mais eh, c'est déjà bien, non?).

Elle sait encore faire et dire beaucoup de choses, mais je crois que vous avez compris le principal: elle est trop géniale.

Et elle sait toujours, toujours, toujours, rendre tout le monde gaga d'elle, et surtout ses parents.

 

Qu'est-ce qu'on l'aime, notre Bichette!

 

Et bon réveillon à tous!

 


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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 08:30

Et vivre une vie de jeunes parents, ce n'est pas une sinécure. Des questions, beaucoup de questions, trop de questions. Et de la routine, monotone ou non, d'ailleurs. Même si l'automne appelle le monotone.

 

Être parents: changer fondamentalement de priorités: la meilleure gigoteuse, la meilleure poussette, le meilleur légume, bio ou pas bio, les jouets pas trop concons, pas trop de stimulation mais pas laisser trop légumer non plus, pas de télé ou d'écran mais vivre en pleine révolution technologique.

Être parents: vivre dans l'ambivalence, adorer son enfant et avoir envie de hurler tellement on s'ennuie de ne faire que ça.

Être parents: le sacerdoce.

Changer totalement de priorité: avant, j'étais mon propre centre d'intérêt, maintenant le sien passe avant moi.

Ne pas tomber là-dedans.

 

Depuis qu'elle est née, se poser mille questions sans réponses. Soulever des montagnes de problèmes et se retrouver avec ça sur les bras (et c'est lourd).

S'interroger à propos du couple, passer par toutes les phases, en venir à se demander si on a bien fait de le faire, cet enfant, si on était bien prêts, si on voulait vraiment en avoir. Et l'instant d'après, en désirer ardemment un deuxième, un troisième, etc...

 

Avoir l'impression que mon esprit s'ouvre. Mais vraiment. Avec une nouvelle vision de tout. Comme si mes oeillères avaient enfin disparues. Comme si je m'éveillais après un long somme. Je crois vraiment que c'est dû à ma maternité.

Pendant une grande partie de ma vie, jusqu'ici, en fait, je n'avais l'impression que d'être spectatrice. Me voici devenir actrice, peu à peu. Le sentiment d'être là, vivante, ici et maintenant.

 

C'est grisant mais encore trop rare. Parfois, je coule, je suis demain, hier, mais aujourd'hui reste insaisissable. Et parfois, heureusement, j'arrive à retenir ces quelques minutes pour profiter d'elle et de lui, pour me sentir heureuse.

 

Tous ces bouleversements. Toute cette énergie. Tout cet amour

 

Et le temps qui passe et les souvenirs de ma Bichette qui s'inscrivent dans le temps. Elle et moi, main dans la main, depuis toujours.


Main-dans-la-main-Vintage.jpg

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:54

Ce jour-là, notre nid s'est agrandi, notre cocon est devenu encore plus douillet, notre tendresse a trouvé un déversoir sans fin.


Ce jour-là, nos coeurs ont redécouvert l'amour. Cet amour infini, empreint d'une douceur éternelle, inimaginable, indicible.


Ce jour-là, notre vie a changé, incontestablement. Ce jour-là, nous avons laissé entrer dans notre vie une tornade, douce, tendre, épuisante, bouleversante, merveilleuse, magnifique, incroyable.


Ce jour-là, toutes nos certitudes se sont envolées, pour laisser la part belle à l'improvisation, aux questionnements, aux remises en question, aux bonheurs simples, aux bonheurs intenses.


Ce jour-là, le monde s'est offert à nos yeux, et nous sommes nés une seconde fois, ce jour-là, nous avons pris une nouvelle identité.


Ce jour-là, le monde est devenu plus beau, plus merveilleux, le monde a pris un sens nouveau.

 

Ce jour-là, tu es née, notre fille, notre amour, notre fée, notre bichette. Tu es arrivée avec tes yeux bleux immenses, ton petit nez et ton sourire charmant; tu es apparue dans nos vies avec ta sensibilité, ta douceur, ta tendresse, ton rire, ton intelligence, ton énergie.

 

Ce jour-là, notre adorée, nous nous sommes rencontrés et aimés immédiatement, sans condition et pour toujours.

 

Joyeux premier anniversaire ma Bichette!

 

Bichette-debout.jpg

 


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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 22:17

Je ne sais pas vous, mais moi, depuis que j'ai ma bichette, j'ai la gorge aisément serrée, et la larme facile. Surtout quand je regarde des films dans lesquels des bébés pleurent ou sont dans des situations délicates (pour ne pas dire horribles). Evidemment, c'est la période que j'ai choisie pour aller voir La Guerre est déclarée, que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs, et dont je ferai la critique dès que j'en aurais le temps. Ce que je peux vous dire, c'est que je n'ai été qu'une larme vivante, et ce, dès les premières images du film. Très très bon public, quoi.

Si par malheur mon oeil croise un bébé qui pleure, je me sens hyper mal. Pourtant, ma fille a pas mal pleuré, comme tous les bébés, et elle continue le soir, de temps à autre. Donc je devrais être habituée. Mais non, je suis trop malheureuse, je suis empathique, je me mets à la place du petit, je l'ai dans le coeur, et ça me le brise réellement (le coeur).

 

Voilà, c'était un petit communiqué de mon coeur: en ce moment, il est hyper sensible (plus qu'avant, ce qui n'est pas peu dire).

A part ça, ma bichette va bien, je l'aime d'amour. Et moi... pas trop de temps. Mais ça va.

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 09:00

Depuis mon dernier check up de Bichette, il s'en est passé, des choses. Ma bichette a déjà dix mois, et ces dix mois passent à toute allure. Petit récap de tout ce que ma merveilleuse Bichette sait faire.

 

Ma Bichette sait:

 

- Toujours rendre ses parents dingues d'amour.

- Claquer ses petites menottes *clap clap* Bravo!

- Tourner ses petites menottes à la manière des marionnettes de la comptine.

- Montrer ses petites quenottes: deux nouvelles sont apparues, la première ayant choisi de pointer son nez (de quenotte?) le 17 août (si vous avez suivi, vous savez que ce n'est pas n'importe quelle date). Et la seconde, le 19. Ma Bichette a à présent deux petites canines de jolie vampiresse.

- Elle sait nous dire quand elle a un petit creux: "Ham, hammm, mam". Faudrait peut-être qu'on arrête de lui dire "miam miam?" quand on se prépare à la nourrir...

- Nous dire plus ou moins mammmma (n?), et pabbbaa... Bon, ce n'est pas encore très concluant.

- Vadrouiller à toute allure à quatre pattes; ses débuts, cet été en Ardèche, sur la table de la terrasse, devant la vieille maison en pierres. 

- Choisir les endroits interdits et dangereux pour vadrouiller à toute allure à quatre pattes: le four (brûlant), le lave-linge en marche (qui l'hypnotise), les prises électriques (désormais cachées).

- Se mettre debout en s'appuyant sur: nos jambes, le canapé, le meuble de la télé, les cartons qui traînent, une chaise, le séchoir...

- Escalader la valise qui traîne, la table très basse, des petits obstacles.

- Se tenir seule debout... trois secondes. Mais ça vient, ça vient!

- Mettre un pied devant l'autre quand on la tient par les mains, et marcher, donc. Mais pas toute seule.

- Se dandiner sur de la musique.

- Rire aux éclats, de jolis éclats qui me rendent toute molle d'amour.

- Elle sait... attention, roulement de tambour... dormir! Oui, vous avez bien lu, elle sait ENFIN dormir la nuit! Faire de vraies nuits, de plus de cinq, de quatre, de trois de deux, d'une heure! Elle sait dormir de 20h-20h30 jusqu'à 8h! Et ça... juste, ça change la vie. Vraiment! (NB: il y a quand même des exceptions).

 

Pas de liste de ce que ne sait pas faire ma Bichette. Son avenir est plein, plein, plein. Enorme énorme énorme. Je dois vous parler de ce que je voudrais lui transmettre, de ce que je voudrais qu'elle ait de différent de moi. Mais, aussi, quand même un peu, de ce qu'elle a de moi, et dont je suis fière.

 

En fait, trop de mots, trop d'émotions. Ne retenir qu'une chose, nous l'aimons. Elle fait partie de nous. Pour toujours, et à jamais. C'est une délicieuse, délicate, douce, tendre, vive, charmante. C'est un amour fou, une brise, une bichette qui nous ensorcelle.


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 16:15

Dans une semaine, mon coeur se brise, dans une semaine, je confierai ma fille en journée à une assistante maternelle, dans une semaine je reprends le travail.

 

Tellement tellement d'incertitudes...

 

Où vais-je travailler? S'il y a des avantages dans l'Education Nationale, ce n'est certainement pas en début de carrière. Mal payée, maltraitée: à une semaine de ma reprise, je ne sais toujours pas où je vais devoir me rendre pour faire mon travail, je connais juste le département.

Mais ce n'est pas tout: à une semaine de ma reprise, je ne sais pas non plus quels jours je vais enseigner.

Je ne sais pas non plus à quels horaires je vais enseigner.

Et le meilleur pour la fin, à une semaine de la reprise, je ne sais toujours pas à qui je vais enseigner. J'ai la possibilité de me retrouver devant six niveaux différents. Possiblement, j'aurais trois classes, possiblement trois niveaux différents. De la sixième à la première. C'est extrêmement pratique pour s'organiser, je vous assure. Surtout qu'évidemment, en tant que jeune prof débutante, je n'ai aucun cours de prêt. Et je ne me vois pas préparer six niveaux différents en même temps.

 

Mais allez, tout n'est pas si noir, s'il y a bien un avantage à être prof, c'est qu'on a moins d'heures que tout le monde de présence au boulot (mais il faut tout multiplier par trois d'heures de boulot à la maison...).

 

Mais me séparer d'elle, inévitablement, du fait de ma reprise, va être très dur. Pour elle peut-être, qui va avoir dix mois, en plein âge de la peur des séparations, pour moi c'est sûr, qui ai 28 ans, et qui suis totalement accro à ma bichette. Ceci dit, de temps à autre, je me dis que ça va nous faire du bien (me faire du bien #mèreindigne) car en ce moment, c'est pas facile. Les nuits qui étaient enfin arrivées sont reparties comme elles sont venues, d'un coup, sans prévenir, sans coup férir. Et les nerfs sont dangereusement sollicités. Mais c'est pas une raison. Je veux rester toute la journée avec ma bichette. Je veux la câliner tout le temps. Je veux être la spectatrice privilégiée de tous ses progrès, de toutes ses réussites.

Ca y est. Je commence à réaliser. Et voilà, ma gorge est toute nouée. Et voilà, j'ai mal au ventre. Et voilà, j'ai les yeux pleins de larmes. Et voilà, je pleure. Dans une semaine, je vais pour la première fois être séparée de ma fille, qui va être gardée par une inconnue, qui ne fait partie ni du cercle familial, ni du cercle amical. je vais devoir la laisser grandir, s'éloigner de moi, irrémédiablement,sans retour en arrière. Elle va continuer à grandir, à évoluer, et je ne pourrai jamais retenir ce temps qui passe.

 

Mon coeur se brise à l'idée que nous allons être séparées.

 

 

 

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